Direction Générale de la Sécurité Extérieure


Dépendant du Ministère de la Défense, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure est responsable du renseignement militaire ainsi que de l'analyse stratégique, du renseignement électronique et du contre-espionnage à l'extérieur des frontières (sur le territoire national la responsabilité revient à la Direction de la Sécurité du Territoire). Officiellement les agents de la DGSE sont rattachés au 44ème régiment d'Infanterie basé à Orléans.
Les anciens quatiers généraux de la DGSE se trouvaient à la Caserne des Tourelles, 128 Boulevard Mortier dans le 20ème Arrondissement de Paris. En effet, la DGSE est en déménagement vers le fort de Noisy-Le-Sec sans pour autant abandonner ses locaux de la Caserne des Tourelles. Connu sous le nom de "Fort 2000", les nouveaux locaux devraient être disponibles dès 2001, pour un coût total de 2 milliards de francs.

LES ORIGINES
La DGSE résulte de la fusion des différentes agences de renseignements d'après-guerre.
En 1942, les Forces Françaises Libres créerent le Bureau Central de l'Information et de l'Action. En 1943, il devient la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS), basée à Alger. Le 06 Novembre 1944, le réseau d'informateurs de la Résistance française rejoint la DGSS, pour former la Direction des Etudes et de la Recherce (DGER). Du fait des tensions avec les anciens réseaux communistes incorporés dans la nouvelle agence, le gouvernement français crée en 1946, le Service de Documentation Extérieure et du Contre-Espionnage (SDECE), subordonné au Premier Ministre.
Avec l'avénement de la Vème République, et jusqu'à 1962 (Accords d'Evian), le SDECE fut utilisé comme service de renseignement stratégique par le Premier Ministre Michel Debré, et prouva son efficacité dans la lutte avec le maquis algérien. Mais en 1962, suite à l'affaire Ben Barka le Général De Gaulle fit passer le SDECE sous le contrôle du Ministre de la Défense, et "militarisa" le service.
Les agents de la SDECE infiltrèrent et organisèrent les mouvements séparatistes québecois dans le cadre de l'Opération Ascot.
En 1968, la SDECE essaya de s'approprier le pétrole nigérian au dépens des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne en soutenant les séparatistes biafrais (le Biafra est la région du Nigéria possédant le plus de ressources sous-terraines). La révolte fut écraser par le Nigéria au prix de 500000 vies.
Alors que les communistes français réclamaient la dissolution du SDECE, les intentions de François Miterrand au lendemain de sa victoire de 1981 restaient obscures. En vérité, l'arrivée des socialistes au pouvoir eu pour effet de "civiliser" le SDECE. En Juin 1981 est donc nommé à la tête du service, l'ancien directeur des Aéroports de Paris, Pierre Marion. Mais la présence d'un civil dans cette organisation militaire provoqua de nombreuses tensions au sein du SDECE.
C'est ainsi que le 04 Avril 1982, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) remplace la SDECE. S'appuyant sur son expérience de gestionnaire, Pierre Marion consolida la structure et la cohésion du service en créant un organe de contrôle (la Direction Générale) supervisant la Direction des Recherches, la Direction du Contre-Espionnage, la Direction du Personnel et la mythique Division Action. Cependant, la DGSE reçut l'interdiction d'opérer sur le territoire national.
La personnalité contestée de Pierre Marion et le peu de réussite du service dans la lutte anti-terroriste conduit Miterrand à nommer l'Amiral Lacoste à la tête de la DGSE. La militarisation des services de renseignement français, entreprise par De Gaulle, fut ralentie, les civils représentant en 1993 60% du personnel alors qu'ils ne représentaient que 45% des effectifs en 1989.
Depuis Juin 1996, le directeur de la DGSE est Jacques Dewatre.



LA STRUCTURE
En 1996, le service comprenait 2500 salariés, dont 1700 civils, pour un budget annuel de 1,35 milliards de francs (208 millions d'euros). Près de la moitié du budget est alloué au renseignement politique et diplomatique, le reste étant réparti entre le renseignement militaire et économique.
 


Le 30 Juin 1995, le 11ème régiment de choc des parachutistes est démantelé, et remplacé par trois casernes (Cercottes, Perpignan et Roscanvel).

Pour plus d'informations, rendez vous sur le site non officiel de la DGSE.

 

BRGE DPSD


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