SHIN BETH
Service de la Sécurité Générale
En hébreu, Shérout Ha-Bitah'on Ha-Klali
LA STRUCTURE
Le Shin Beth est le service de contre-espionnage et de la sécurité intérieure de l'Etat d'Israël.
Il comprend 3 divisions opérationnelles et 5 sections de réserves.
- La Division des Affaires Arabes est responsable des opérations antiterroristes
et de la mise à jour d'un fichier de terroristes arabes. Le détachement militaire du
Shin Beth (HENZA) travaille en coopération avec le corps de troupe du Aman
(les Mistaarvim)pour combattre les émeutes. Cette division est aussi active dans la lutte contre la branche
armée du Hamas.
- La division des Affaires "non-Arabes" était, avant 1991, divisé en 2 sections (communistes et
non-communistes)et a pour but d'inflitrer les agences de renseignement étrangères et les missions
diplomatiques en Israël, ainsi que d'interroger les immigrants de l'ex-URSS et de l'Europe de l'Est.
- La Division de la Sécurité assure la protection des installations gouvernementales, diplomatiques
(Ambassades) et scientiques, des industries militaires, et des vols de la compagnie nationale El-Al.
LES OPERATIONS
Le Shin Beth surveille les activités des mouvements d'extrême droite et des mouvements subversifs de gauche.
Il est censé avoir infiltré les rangs des parties d'extrême gauche, et démasqué bon nombre d'agents étrangers espionnant
pour le compte des voisins arabes et de l'URSS. Tout personne de nationalité étrangére est susceptible d'être soumis à
une surveillance du Shin Beth, qui dispose d'un large réseau d'agents et d'informateurs. Le réseau des territoires occupés
noyota l'efficacité de l'OLP qui due après 1967 se déporter vers la Jordanie.
La réputation du Shin Beth en tant que service de sécurité intérieur extrêmement qualifié, fut terni par 2 scandales dans
les années 80 :
- En Avril 1984, les troupes israéliennes prennent le contrôle dun bus détourné par 4 Palestiniens dans la Bande de Gaza.
Les deux preneurs d'otages qui survécurent furent abattus ensuite par des agents du Shin Beth, agissant sur ordre du
directeur du service. Celui-ci empêcha par la suite l'instruction pour empêcher que le rôle du Shin Beth dans cette
affaire ne soit révélée.
- En 1987, Izat Nafsu, un lieutenant réserviste de Tsahal est libéré, après que la
Cour Suprême israélienne ait annulée l'accusation de trahison qui pesait sur lui depuis 1980. La cour a établi que le
Shin Beth usa de méthodes peu communes d'interrogation pour obtenir la confession de Nafsu, et que certains agents déposèrent
de faux témoignages devant le tribunal militaire qui condamna l'accusé.
Depuis 1987, Israël condamne l'usage de la torture mais permet d'utiliser "modéremment la pression physique et psychologique" pour
obtenir des informations. Ainsi, le code pénal israélien interdit à un agent des forces publiques d'user de la force pour obtenir des
informations, mais le chef du Shin Beth est autorisé par la loi à prendre des "mesures spéciales" dépassant le cadre de l'usage "modéré
de la pression", exclusivement dans le cas où des vies sont en jeu. La première application de cet dérogation à la règle eut lieu après
l'explosion d'un bus à Tel Aviv tuant 22 personnes.
Le Comité International de la Croix Rouge déclara en 1992 qu'Israël violait la Convention de Genève. Les mouvements des droits de l'Homme
déposèrent plusieurs fois devant la Haute Cour des pétitions pour interdire musage des "mesures spéciales" et en particulier des électrochocs,
mais celle-ci donna toujours raison au Shin Beth.
Le dernier scandale qui secoua cette agence, et provoqua la chute de son chef Karmi Gillon, fut l'assassinat du Premier Ministre Itshak Rabin (en 1995),
par un extrémiste de droite. Le Shin Beth fut accusé de négligence en ne pernant pas au sérieux les menaces de mort pesant sur le Premier Ministre.
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